On saluera ici le foisonnement des artisans italiens, ne serait-ce que dans cette région de Pesaro: Mastro de Paja, Ser Jacopo, Il Ceppo, Rinaldo, Don Carlos, Le Nuvole, sans oublier Moretti, installé lui à Recanati. Quant à l'autre grande région pipière, la Lombardie, elle abrite Castello, Savinelli, Brebbia, Radice, Ascorti, Caminetto, Ardor, Viprati... Et Cavicchi dans la région de Bologne (Emilie-Romagne)... Et Paolo Becker à Rome...Et Spanu en Sardaigne...
Sur cette Mastro de Paja, j'apprécie en particulier le veinage régulier et bien mis en valeur de la bruyère, ainsi que le confort du tuyau acrylique. Sans parler de la courbe assez prononcée, qui ajoute à la légèreté en bouche.
Et, bonne nouvelle: elle n'était pas préculottée ! Quel plaisir de "déflorer" une bruyère vierge. Je sais, je radote...D'aucuns diront que ce n'est pas une partie de plaisir; je trouve au contraire que ce rôdage fait partie du bonheur des premiers fumages. Je préfère le léger piquant d'un bois vierge à un goût déplaisant et artificiel d'une couche de protection.
A ce propos, j'avoue ne plus respecter la fameuse loi du bourrage progressif par tiers d'une pipe neuve: je la remplis entièrement dès le début, la fume doucement et la rallume s'il le faut. Et je n'ai jamais brûlé une bruyère !
4 commentaires :
Elles sont belles les Mastro de Paja
Très belle Nicolas!
Beaucoup de finesse, dans le tuyau aussi !
Jean-Luc
Merci à tous les deux. Toi qui aime les tuyaux fins en bouche, Jean-Luc, tu serais heureux !
Nicolas
Superbe!
Concernant le culottage, je partage la même méthode,avec,de temps en temps dans son utilisation quotidienne,la pipe fumée avec très peu de tabac.
J'apprécie beaucoup aussi l'arôme boisé d'une pipe neuve. Une des raisons pour laquelle j' en achète si souvent du reste!
Amitiés.
Eric
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