Il y a quelques semaines, Alain, sur le groupe Pipes et Tabacs, nous avait signalé l'intérêt du passage au four pour certains tabacs, en particulier le Dunhill Deluxe Navy Rolls, un "curly cut", coupé en rondelles. Il est d'ailleurs équivalent à l'Escudo de Petersen.
D'après Alain, ce mélange Virginia / Perique, lentement chauffé à 70°c pendant cinq heures dans sa boîte neuve -donc sous vide- donnerait une plus grande douceur, sans piquant, et davantage de saveur.
Ayant tenté l'expérience, sous les yeux médusés et les regards moqueurs de mon entourage familial, je confirme: ce tabac coupé en médaillons que l'on doit émietter n'offre ainsi que du bonheur. Ayant pu comparer les versions "cuites" et "crues", j'ai noté que le bienfait du passage au four était perceptible.
A vos thermosats !
6 commentaires :
Il faut bien sur citer l'article à l'origine :
http://www.fumeursdepipe.net/pipelorecuisine.htm
Oui Guillaume, si tu le veux et volontiers.
Mais à l'origine, ce sont les articles de Willy Albrecht et de Fred Hanna.
http://www.pfeife-tabak.de/Artikel/Tabakkunde/Backen/Tabacken.htm
Bien cordialement.
Nicolas
je m'appelle Bruno, je ne sais comment m'identifier, et j'ai effectivement omis de signer mon message. je me souviens qu'il avait été question de cet article sur le groupe. Bruno
Bien sur, Bruno; bien sûr o))))
Le bienfait du passage au four est perceptible.D'accord. Mais pourquoi ? Il se passe quoi dans la boîte durant la "cuisson" ?
Eh bien, cher anonyme, il semblerait que la cuisson accélère le vieillessemnt du Virginia, qui a tendance à être un piquant dans sa jeunesse.
Je ne suis ni chimiste ni cuisinier, mais c'est l'explication avancée par Fred Hanna dans son article "Notes from the tobacco bakery".
Lui pratique d'ailleurs plutôt une cuisson à 93°pendant 5 heures.
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