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Exemple

25 avril 2010

> CLAUDE WYSS: UNE ATTITUDE INAPPROPRIEE

Il y a quelques mois, le pipier corse Lucien Georges (pipes LJG) avait publié une tribune libre dans Pipe Gazette pour exprimer ses sentiments face à des attaques dont il avait été la cible. ( Lire >>)
La liberté d'expression étant une règle ici ( tant qu'elle ne dépasse pas le périmètre légal), cette tribune a paru comme d'autres. Après cette publication, il est évident que les coups n'ont pas manqué d'être portés à Lucien Georges, mais également à ce blog par une poignée d'internautes mal informés, confondant le support et la seule responsabilité de l'auteur d'une tribune libre. Peu me chaut, c'est la "loi" du net: chacun donne son avis, y compris des personnes peu expérimentées, parfois en une phrase sibylline, souvent truffée d'une quantité impressionnante de fautes d'orthographe et sous un anonymat qui, bien que techniquement autorisé, est particulièrement déplaisant quand on profère des insultes.

A la suite de cet article dans lequel Lucien Georges, avec son tempérament, ses mots crus et son humour, répondait à son assaillant, voici qu'un collectionneur suisse nommé Claude Wyss, sans doute appelé en renfort, s'est mis lui aussi à démolir Lucien Georges. Il venait en effet de recevoir une pipe contenant des défauts visibles. Il est néanmoins avéré ( puisque l'acheteur le reconnaît lui-même) que Claude Wyss avait, en privé, fait part de son entière satisfaction auprès de l'artisan. Alors, pourquoi ce changement d'attitude ? Pourquoi s'en prendre au pipier publiquement immédiatement après ? Claude a-t-il été manipulé pour aller dans le sens souhaité par un microcosme ? Doit-on s'attaquer à un artisan sous prétexte qu'il a un caractère bien trempé, une fierté prononcée, un sang particulièrement chaud, des excès de langage ?

Il est en tous cas communément admis qu'on ne démolit pas le travail d'un artisan en public sans l'avoir contacté auparavant pour lui faire connaître ses récriminations et tenter de trouver un terrain d'entente avec lui. Si le pipier montre de la mauvaise volonté, refuse toute solution ou -cela m'est arrivé avec Thierry Melan- ne daigne pas répondre, alors là, oui, on peut raisonnablement rendre l'affaire publique. Lucien Georges, lui, aurait très certainement proposé une issue favorable.

Mais Claude Wyss n'en est pas resté pas là. Espérant sans doute justifier son double langage, il en a remis une couche sur son site, macrophotographies à l'appui, pour souligner davantage les défauts de sa pipe. Je précise que je possède plusieurs pipes LJG et qu'aucune ne présente de défaut sur le bois. Si tel était le cas, ce qui peut certainement arriver, j'en ferais part à son fabricant avant toute offensive ouverte.

Claude Wyss se permet au passage, ce qui constitue une violation du droit, de voler des photos de Lucien Georges prises lors d'une soirée récente à la "Pipe du Nord" à Paris. Je ne sais si les auteurs des clichés apprécieront. Il sont en droit d'en demander le retrait et Lucien Georges lui-même peut l'exiger, dans la mesure où il a autorisé que l'on publie son portrait sur certains sites seulement et non qu'il circule sauvagement sur le web.

Mais on n'en est plus à une pratique incorrecte près.


PS. A la suite de cet article, les photos de Lucien Georges, pris pour cible, ont été supprimées.

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31 mai 2010

COLLECTION CLAUDE WYSS : UNE PIPE EN OR,

par L.J.Georges

L’histoire commence par un mail de Claude Wyss adressé à Lucien Georges le 09/02/2010 « …je suis en train de fumer cette jolie pipe avec du gris…merci encore pour cette belle pipe…excellentes salutations. Claude Wyss »
Suite à l’affaire « Chipartou » cette belle pipe devient soudain, par des chemins détournés, mal façonnée, mal finie, truffée de défauts , et mon travail bâclé. Au risque d’ennuyer le lecteur, je passerai sous silence le flot de propos injurieux, d’un coté comme de l’autre, passant par l’appel au boycott de mon travail, la mise en cause de mon identité, un vol de photos, jusqu’à un Monsieur Ahmed qui me traite de raciste !!! Tout cela pour quelques rayures sur une belle pipe flammée et quelques sandpits pas plus gros que des cacas de mouches décelés à la loupe par l’enquêteur-scientifique-entomologiste suisse. Chacun sait que ce genre de sandpits est toléré dans la profession, sans quoi il n’existerait pratiquement pas de pipes lisses flammées, les pièces véritablement limpides étant extrêmement rares, coûtant des prix astronomiques, et non 220 euro (frais de port inclus), prix payé par Claude Wyss pour cette pipe flammée.
J’ai reconnu moi-même mes erreurs de finition, indiquant qu’une telle réparation ne nécessitait pas plus d’une heure de travail, car, dixit Claude Wyss « Cette pipe est belle…les veines de la bruyère sont presque régulières sur tout le pourtour « . J’ai aussi demandé un arrêt des hostilités car un motif aussi futile ne mérite pas autant d’errements incontrôlés, d’autant que le fabricant que je suis n’a jamais été averti en temps utile. Lorsque cela arrive, la pipe est automatiquement changée, réparée, ou remboursée.
Qu’en est-il ? Je constate encore aujourd’hui que Claude Wyss persiste et signe, quatre mois après l’affaire « Chipartou », en publiant sur son site pas moins de vingt photos de cette pipe, belle mais pas belle, qu’il dit garder comme pièce à conviction. Convaincu ou pas convaincu ? Beautiful or not ? Bella o brutta ?
On peut le dire dans toutes les langues, le point d’interrogation sera toujours là. Pour satisfaire les uns et les autres, disons qu’elle est un peu belle, un peu pas belle. Etes-vous satisfaits ? J’en doute . Et si le doute persiste, il faut me la renvoyer. Je l’ai déjà dit, le lifting répondant aux canons de la beauté exigés par ce pointilleux à l’extrême, serait pratiqué en une heure de temps.


Ce collectionneur affiche « sur 126 marques de pipes qui figurent sur le site, c’est le seul pipier à m’avoir envoyé 1 pipe telle discutée ici… ». J’ai déjà dit que sa collection n’est pas transcendante en qualité (les pipiers ne sont pas en cause). Elle doit être de l’ordre de 400 ou 500 pipes. Si chacune devrait être prise vingt fois en photo, il faudrait en tirer 8 à 10000, et aucun professionnel , après un tel examen, ne vous dira qu’il n’existe qu’une seule pipe défectueuse dans la collection de Claude Wyss . Il avance lui-même « loin d’être un spécialiste de la pipe … ». Il a bien raison, car chacun peut voir sans aucune difficulté, et sans être un expert pipier, que sa collection qui compte quelques belles pièces comporte aussi bon nombre de pipes avec sandpits et rayures.
20 photos, 250 commentaires, 1 blog interminable du bon Guigui, quelques bulles majestueuses du roi-pontife Chipartou, une bonne dose de mauvaise foi du scientifique du Leman, tout cela pour quelques rayures sur une pipe !!! Tous des potes !!! Guigui, Chichi, Cloclo, le petit Lu vous dit que cette pipe vaut de l’or.
Lucien Georges

VUES

18 avril 2010

> UNE SOIREE A "LA PIPE DU NORD"

Le vendredi 16 avril, Pierre Voisin a aimablement réuni un groupe d'une vingtaine de fumeurs dans son magasin "La Pipe du Nord" à Paris. Une soirée autour de la bruyère corse, des tabacs et des "tampers". Sans oublier le "buffet campagnard", le vin de Bourgueil et autres délices !

13 avril 2010

OBJETS DU FUMEUR A BERGERAC ET MORLAIX

Voici un article paru dans la "Revue des tabacs" d'avril 2010
( cliquer pour agrandir) :

06 avril 2010

> LE "THERMODYNAMIQUE"

Une fumée plus froide, plus douce, plus sèche et plus pure: ce sont les qualificatifs qu'expriment des utilisateurs d'un petit objet en argile, dit "thermodynamique", mis au point artisanalement par Nikolas, membre du Pipe-Club de Grèce (en photo ci-dessous).

Ce petit objet, qui est à placer au fond de sa pipe avant de la bourrer, laisse une poche d'air dans la partie inférieure du fourneau et absorbe les goudrons et autres résidus, tout en refroidissant la fumée.

Pour Pipe>Gazette, Nikolas a expliqué sa démarche.


"J'ai commencé à fabriquer cet instrument en argile pour la pipe sans savoir où je me dirigeais, mais j'avais le sentiment que j'étais sur une bonne voie. Il a révélé beaucoup de points positifs que j'ignorais au début, y compris le plaisir procuré.
L'idée originale m'est venue au début de 2008, quand j'ai commencé à remettre en service des pipes que je possédais depuis une trentaine d'années.

En 2005, j'avais participé à une Conférence Internationale sur la Technologie dans la Grèce Antique à Athènes. Parmi les diverses interventions, un grand nombre était consacré aux fours antiques de poterie d'argile que l'on a découverts ces dernières années en Grèce.

C'est ainsi qu'a commencé pour moi l'invention du thermodynamique pour la pipe, début 2008. Il est fait en argile cuit à 1100 °C. Vous pouvez l'utiliser à l'infini, tant que vous ne le perdez pas... Après environ une dizaine d'utilisations, il devient noir parce qu'il garde une partie du goudron du tabac. Il suffit alors de le laisser tremper dans une petite tasse remplie d'alcool pendant une nuit, puis de le laisser sécher".


Les "thermodynamiques" en argile