...
Exemple

08 février 2010

> CHIPARTOU !

TRIBUNE LIBRE, par Lucien J. Georges
 
Pipier depuis 35 ans, je me suis fait allumer par un simple fumeur qui se croit titulaire d’une chaire pipière à la Sorbonne. Piètre professeur puisque suffisant et méprisant, ce triste sire déblatère sans cesse sur un forum où j’ai demandé et obtenu ma radiation.
Depuis, je me sens pousser des ailes. J’étais pigeon de chasse royale, où les lâchers de volatiles sont salués par des salves de mousquets. Difficile, voire impossible, de passer entre les plombs de ducs et archiducs qui posent pour la photo devant leur tableau de chasse. Ayant zigzagué astucieusement, je suis donc un rescapé par miracle, ce qui me permet de raconter l’histoire de mes malheureux congénères, car il s’agit bien de la pipe française dont je voudrais parler.
La fine gâchette de cette chasse royale, tireur irrésistible, beau parleur multilingue, diplomé ès sciences pipières "everywhere in the world", est sa Majesté Chipartou, dont la divine mission est de massacrer ces manants de pipiers français qui empestent ses augustes narines avec du tabac gris qui pue.
Et du coup, permettez-moi de me présenter : Lucien J. Georges, artisan pipier corse mais bien français, issu d’une lignée centenaire de fabricants d’ébauchons. Mon apprentissage commence il y a 50 ans environ dans le maquis corse que je prospecte dans les moindres recoins pour approvisionner ma fabrique, laquelle représente dans les années 60/70 environ 25% de la production mondiale d’ébauchons. Me voilà fournisseur attitré de Chacom, Butz-Choquin, Savinelli et des meilleurs artisans danois, dont Sven Knudsen qui m’a appris le métier d’artisan pipier en 1975.
Me revoilà titulaire jusqu’à la finition de mes bruyères qui plaisent et m’ouvrent des portes dont celle de Zino Davidoff qui sélectionne lui-même régulièrement de magnifiques flammées pour son magasin de Genêve. Quelques autres enseignes suivent :Nat Shermann (New York), Ostermann (Vienne), Kuettel (Berne), Savinelli (Milan) et, pour la France, la Pipe du Nord, le Caïd, l’Oriental, la Boutique 22, la Civette du Palais Royal, Jean Nicolas à Lyon et d’autres. Au risque de fatiguer le lecteur, je n’évoquerai pas la longue liste d’amis fumeurs qui ont confiance en mon travail en commandant 1 ou 2 pipes, en renouvelant et en m’adressant des compliments.
Tout ceci pour mes beaux yeux ! Car moi aussi – par décret de sa majestée Chipartou – je dis et fais n’importe quoi. Paroles accentuées par ses disciples qui me taxent (profession oblige) de racolage sur les forums.
Chers amis fumeurs, chers amis fabricants, chers amis artisans, j’ai été dans l’obligation de vous infliger mon parcours et vous m’en excuserez. Je pense être tout simplement un bon pipier passionné, et si j’ai souhaité vous parler de moi, c’est parce que je sais que nombre d’entre vous ont suffisamment de connaissances pour ne pas se laisser hypnotiser par un marabout de la pipe et pour indiquer à Chipartou qu’il pourrait daigner tirer quelques enseignements de notre expérience.
Mais que n’ai-je dit ! Crime de lèse-majesté !
Au fond, qui est ce Chipartou ? Quelles sont ses compétences, ses connaissances en matière de bruyère et de fabrication de pipes ? A quel titre se permet-il d’être aussi odieux avec les artisans français ? Posez-lui la question. Posez-vous ces questions ?
J’ai cru entendre, ici ou là, Qu’il voulait aussi régner sur Saint- Claude et qu’il aurait obtenu la réponse suivante : "Circulez, il n’y a rien à voir". Voilà qui doit sans doute embrumer sa cervelle au point d’entretenir une rancœur tenace envers la pipe française. N’avons-nous pas dans nos rangs suffisamment de connaisseurs et d’artisans confirmés pour dire à ce stratège que nous connaissons le sujet mieux que lui, et qu’il est de sa part inopportun de nous barbouiller de conneries ?

Chacun sait parfaitement que nos collègues étrangers ont du talent. Chacun sait qu’il existe chez eux de véritables artistes de la pipe. Et finalement, Chipartou n’a rien à démontrer, sauf à ses ouailles, pour entretenir, au travers de son éloquence, une splendide auréole de fumée…de pipe Straight Grain, s’il vous plaît !
La cour poudrée assiste au Grand Lever du roi Chipartou, elle assistera peut-être un jour à son Petit Coucher …..
L.J.G.

07 février 2010

> CONCOURS DE LILLE 2010


Cinquante-quatre fumeurs se sont retrouvés pour le concours 2010 du Pipe Club de Lille, présidé par Jean-Max Strilka. La manifestation avait lieu ce samedi 6 février à Armentières ( Nord).

La pipe de compétition était une Butz-Choquin et le tabac de l'Amphora rouge.

Le concurrent qui a gardé le plus longtemps sa pipe allumée n'est autre que le champion de France en titre, Alain Pungercar: il a arrêté au bout d'une heure trente. Alain est par ailleurs président du Pipe Club de France (photo ci-contre).

Au classement, il est suivi par Xavier Guy ( 1H24' 30"), le régional de l'étape puisque membre du Pipe Club de Lille.

La classification par clubs donne d'ailleurs l'avantage au Pipe Club de Lille.
( photo ci-dessus: Xavier recevant la coupe des mains de Jean-Max)

Quant à la première dame ( photo ci dessous), elle s'appelle Céline Hollenders et affiche une durée de "fumage" de 1H01'50". Céline vient des Pays-Bas ( Club Pijrentoebak).

Voici les résultats complets:


TROPHEE SAINT CLAUDE 6 FEVRIER 2010
RESULTAT GENERAL
Pipe Club de Lille

1 PUNGERCAR Alain, Sarre et Albe 01:30:00
2 GUY Xavier, Lille 01:24:30
3 BOMBEKE Michel, Pijrentoebak 01:22:44
4 SWEERTVAEGHER Marcel, Nimy 01:19:34
5 HAUTCLOQUE Pierre, Lille 01:18:30
6 VAN DE WAART Rudi, Middelburg 01:15:43
7 CARTON Christian, Condroz 01:13:11
8 PAIROUX Baudouin, Condroz 01:12:10
9 LUPPENS Edouard, Pijrentoebak 01:06:56
10 VAN PARYS Francis, Liège 01:06:16
11 LAURENT Jean-Marie, Vieux Fourneaux 01:02:25
12 VENDERBERGUE Serge, Lille 01:01:50
13 HOLLENDERS Céline, Pijrentoebak 01:01:50
14 ZINS Jean, Metz 01:01:00
15 VIRIOT Daniel, Nimy 00:59:15
16 VANHAMEL René, Liège 00:56:09
17 DARROUSEZ Jean-Luc, Lille 00:55:06
18 REGNIER Claude, Indépendant 00:54:50
19 DEBARGE, Eric REIMS 00:53:59
20 LIENARD Claudette, Vieux Fourneaux 00:52:43
21 MINET Christian, Nimy 00:52:32
22 KLEIBER Gilles, Alsace 00:51:48
23 VISSER Ton, Middelburg 00:50:52
24 THIERY Aimé, Pijrentoebak 00:49:15
25 LODE Devos, Pijrentoebak 00:48:36
26 PTAK Hervé, Lille 00:48:00
27 FERRANT Jean-Claude, Wervicq 00:47:45
28 DUC Marie-Françoise, Wervicq 00:46:10
29 HAUMONT Julien, Indépendant 00:45:10
30 RUYKENS Claude, Nimy 00:44:48
31 DELMOTTE Marc, Nimy 00:44:40
32 DEKEYSER Werne,r Pijrentoebak 00:44:12
33 LAURENT Severine, Vieux Fourneaux 00:43:45
34 MARESCAUX Jean-Pierre, Verwicq 00:43:05
35 GAUTHIER Danielle, Metz 00:42:43
36 PIERRE Michel, Nimy 00:41:47
37 HAUTCLOQUE Claudine, Lille 00:41:31
38 DEBYSER Marc, Lille 00:41:00
39 FRANCOTTE Jacques, Liège 00:39:28
40 HANUISE Alain, Vieux Fourneaux 00:38:50
41 LEEMANS Françoise, Nimy 00:37:57
42 FIMES Laurent, Reims 00:37:53
43 MASSY Willy, Nimy 00:37:50
44 LECUPPRE Guy Lille 00:35:00
45 DUC Michel, Wervicq 00:34:25
46 DHONT Etienne, Lille 00:33:23
47 CREPIN Olivier, Reims 00:33:23
48 CREUZET Marc, Reims 00:32:22
49 GHEVAERT Jean-Marie, Nimy 00:26:26
50 CAUDRON Guillaume, Reims 00:23:05
51 DESMET Paul, Nimy 00:19:35
52 DUC Jean-Paul Wervicq 00:16:15
53 GODEAU Lucien, Nimy 00:09:02
54 MESSEANT Roger, Lille 00:01:30



30 janvier 2010

> STALINE FUME UNE "PIPE DU NORD" !

Mercredi 3 février sort le film "Une exécution ordinaire" de Marc Dugain, dans lequel André Dussolier joue le rôle du dictateur Staline, fumeur de pipes Dunhill qu'il ne nettoyait -paraît-il- jamais...

Pour les besoins du rôle, le comédien a acheté une pipe courbe estampillée "La Pipe du Nord" (donc pas une Dunhill !) et s'est fait donner une petite leçon de fumage par Pierre Voisin. Ancien fumeur de cigarette, André Dussolier a, de bonne grâce, suivi les conseils du professionnel.

Voici la bande-annonce du film.

26 janvier 2010

> INTERVIEW DE GERARD LACROIX




En juin dernier, Pipe>Gazette (Lire >) vous annonçait que le magasin et la marque Lacroix étaient repris par Gaël Coulon. Gérard Lacroix (photo) avait en effet fermé sa boutique du centre de Saint-Claude.


Gaël a donc ouvert un nouveau lieu de vente, puis lancé un site internet.
A la suite de plusieurs commentaires et informations contradictoires faisant apparaître une situation plus complexe qu'il n'y paraît, nous avons contacté Gérard Lacroix, qui reste le gérant de la société, afin qu'il nous donne son point de vue sur cette cession.


-La marque Lacroix a-t-elle été vendue à Gaël Coulon ?

Non, c'est la boutique, le stock de la boutique et le mobilier qui allait avec. Gaël Coulon a également droit à l'appellation Lacroix pour le magasin, les catalogues et le site internet.

-Vous ne vendez plus vous-même de pipes Lacroix ?

Non, seulement ma femme qui a conservé un magasin d'artisanat ( 6, place de l'Abbaye) jusqu'à son départ à la retraite dans une ou quelques années et, donc, Gaël Coulon ( 1, rue du Château).

-Etes-vous toujours propriétaire de la société ?

Pas moi tout seul, c'est une affaire familiale depuis trois générations. C'est la SARL Pipes Lacroix, qui dispose encore d'un stock important ( 10, rue Christin).

-Gaël Coulon pourra-t-il dans l'avenir acquérir cette société ?
Il faudra bien que j'arrête un jour. Eventuellement, on pourra alors envisager la cession de la marque.
-Allez-vous vous-même lancé un site internet comme certains l'ont écrit ?

Non sûrement pas. De même que je ne ferai plus les foires-expositions; j'ai donné tous mes contacts à Gaël, les listings clientèle et professionnels.

22 janvier 2010

UN NOUVEL" IMMORTEL" FUMEUR DE PIPE

Le philosophe Jean-Luc Marion, né en 1946, vient d'entrer à l'Académie française. Il succède au cardinal Lustiger.

En photo dans le journal "Le Monde" daté de ce 22 janvier 2010, il tient en main un pipe courbe.

Catholique, Jean-Luc Marion "est loin d'être un homme austère", écrit le quotidien. " Cet amateur de Blondin et de Courbet (...) aime séduire et brouiller les pistes, avec son noeud papillon savamment noué et dénoué, sa pipe toujours fumante, son physique à la Truffaut".

Photo Thibault Stipal pour "Le Monde"



18 janvier 2010

BRASSENS CHANTANT, PIPE AU BEC

Cet enregistrement date des années 1960: Georges Brassens y interprète sa chanson "Les Funérailles d'antan", avec sa pipe en bouche en permanence.

Il s'agissait d'une pipe Asbestos, en amiante. Attention, danger !


17 janvier 2010

NOUVEAU SITE DES PIPES CHACOM

17 janvier 2010


Nous vous annonçons la mise en ligne du nouveau site internet des pipes Chacom:


http://www.pipechacom.com/

09 janvier 2010

> UNE PIPE ROUGE DE LARRY ROUSH


Il est l'un des artisans les plus cotés aux USA et dans le monde. Selon José Manuel Lopes, dans son livre "Pipes: Artisans and Trademarks", Roush a commencé au début des années 1990, avec l'aide de son compatriote Mike Butera, puis s'est interrompu, avant de reprendre à plein temps en 2001.

Vivant à Perrysburg (Ohio), il vend directement sur son site internet des pipes faites à partir de bruyère essentiellement italienne, occasionnellement algérienne ou grecque. Ses réalisations ont pour caractéristique de constituer des pièces imposantes et des interprétations personnelles de formes classiques.

"Je ne demande pas au bloc de bruyère ce que je veux, c'est le bloc qui me le dit. C'est le grain qui détermine la forme, pas le calibre", écrit Larry sur son site.

On remarque la qualité de ses sablages, qui saute aux yeux.

"Mon secret à propos des sablages, c'est... le temps", déclare-t-il.

Lawrence Roush, dit Larry, n'a rien d'un pipier comme les autres. Et surtout pas consensuel. On aime, on déteste ou l'on est perplexe.

Perplexe, je l'étais. D'abord, je dois l'avouer, par les prix élevés des pipes Roush. Ensuite, je craignais le volume, le poids. J'ai longtemps hésité à me lancer. Puis, tout émoustillé à l'idée de voir de mes propres yeux, dans mes propres mains, le fruit étonnant d'un travail si soigneux, je me suis décidé à ne pas rater la prochaine occasion. J'en ai ensuite manqué quelques unes, car elles partent vite, ces pipes Roush !

Et puis, clic, ça y était enfin. J'avais franchi le pas, avec une poker sablée rouge qui me chatouillait les pupilles... Larry m'avait rassuré sur la question du poids: 65 grammes. C'est acceptable. C'est même peu compte tenu de la quantité de bois et de l'épaisseur des parois.

Voici donc cette pipe unique: bruyère italienne rustiquée puis sablée, teintée en rouge, montée d'un tuyau en cumberland, tige surmontée d'une bague en argent, le tout taillé à la main. Le tenon est réalisé en Delrin (ou polyoxyméthylène), une matière plastique très résistante, qui garde néanmoins une certaine souplesse.

Je ne suis pas d'accord avec l'appellation de cette pipe, que Larry qualifie de "pot". Pour moi, c'est une poker, tout simplement. Mais peu importe.

Larry Roush a deux objectifs annoncés lorsqu'il fait une pipe: beauté et "fumabilité".

Cette pipe répond-elle aux exigences énoncées par son créateur lui-même ?

La beauté est une valeur subjective. Vieux débat. Certaines pipes de Larry me surprennent par leurs formes, inspirées de modèles classiques mais s'en libérant nettement. Ce ne peut être un reproche en soi, car il est dans la logique d'un artiste d'innover, de personnaliser des créations, de mettre sa patte. Mais disons que je comprends certaines remarques parfois négatives faites à propos de l'audace de ce pipier. ll surprend volontairement et ne peut donc être entièrement fédérateur.

Ayant donc connu ces sentiments mêlés, me faisant pencher tantôt vers le doute, tantôt vers la fascination, je m'étais promis de saisir l'occasion d'en acheter une. Pour voir, juger sur pièce. Et évidemment, avec une forme qui m'attire.

Cette poker profondément sablée me faisait de l'oeil sur la photo. Elle me plaît également en main. Oui, c'est une grosse pipe, oui c'est un objet qui ne passe pas inaperçu. Mais ce côté imposant me semble contrebalancé par une ligne sûre, sans rupture. Bref, elle n'est pas maigre, mais bien proportionnée !

Quant à sa "fumabilité", critère relativement objectif, elle s'avère parfaite. Le perçage large permet un tirage sans anicroche. Et le goût rendu est immédiatement plaisant, spécialement avec un virginie en flake, ceci malgré la présence d'un pré-culottage.

Un bel objet artistique et un bon outil de fumage. Tant qu'à faire, autant avoir les deux en un.

Nicolas

> A LARRY ROUSH PIPE


He is one of the best craftsmen in the USA and in the world. According to Jose Manuel Lopes, in his book " Pipes: Artisans and Trademarks" , Roush started at the beginning of the 1990's, with help of his compatriot Mike Butera. Then he stopped, before beginning again full-time in 2001.


Living in Perrysburg (Ohio), he directly sells on his website some pipes mostly made with italian briar, occasionally algerian or greek. His work have as a characteristic to constitute imposing pieces and personal interpretations of traditional shapes.

Larry says : "I don't tell the briar block what I want, the block tells me. It is the grain that determines the shape not the template". One can notice the quality of his sandblasting, which is very visible. " My secret about sandblasting, it's… time", he declares.

Lawrence Roush, known as Larry, is not a pipemaker like the others. And especially not consensual. One likes, one hates, or one is perplexed.

Perplexed, I was. Firstly, I've to say , by the high prices of the Roush pipes. Then, I feared volume, weight. I hesitated for a long time to launch me. Then, very exited by the idea to see with my own eyes, in my own hands, the surprising fruit of a so careful work, I decided not to miss the next opportunity. Then of course, I missed some, because those Roush pipes leave quickly !

And, click, it was finally the good one ! I had crossed the step, with a sandblasted red poker which tickled my eyes… Larry tranquillized me about the question of the weight: 65 grams. It's acceptable. It's even light, taking into account the quantity of wood and the thickness of the walls.
Here thus this single pipe: rusticated then sandblasted italian briar, red tinted , with a cumberland stem , surmounted by a silver ring , the whole cut with the hand. The tenon is made of Delrin, a very resistant plastic, which nevertheless keeps a certain flexibility.

I don't agree with the name of this pipe, that Larry calls "pot". For me, it's quite simply a poker. But it doesn't matter.

Larry Roush has two announced objectives when he makes a pipe: beauty and smokability.

Does this pipe fully answer to the requirements stated by its creator himself ?

The beauty is a subjective value. Old debate. Some Larry's pipes surprise me by their form, inspired of traditional models, while clearly releasing. It cannot be a reproach, because it's a logical way for an artist to innovate, to personalize creations, to put his touch. But let us say that I understand some negative remarks made in connection with the audacity of some Larry's pipes. He voluntarily surprises and cannot receive everyone's approval.

Thus, having known these mixed feelings, making me be sometimes in the doubt, sometimes fascinated, I promised myself to buy one as soon as possible. To see, judge on part. And obviously, with a form which attracts me.

This deeply sandbladed poker attracted me immediately on the picture. And I like it in my hands too ! Yes, this is a large pipe, yes this is an object which can't be unperceived. But this imposing side seems to me counterbalanced by a sure line, without any rupture. In short, it's not thin at all, but it is well proportioned !

About its smokability, relatively objective criterion, it's perfect. Broad drilling allows a very easy smoking. And the taste is immediately pleasant, especially with Virginia flakes, in spite of the coating inside the bowl.

A beautiful artistic work and a good tool for smoking. Having both qualities is so pleasant !

Nicolas

07 janvier 2010

UN REPORTAGE TV SUR DAVID ENRIQUE

7 janvier 2010

Diffusé sur Images Plus, une chaîne de télévision locale de la région d'Epinal, voici un reportage sur le pipier David Enrique, installé dans les Vosges.


03 janvier 2010

> LES PIPES VICTOR


Saviez-vous que l'explorateur Paul-Emile Victor avait un père pipier à Saint-Claude ?


Eric-Henri Victor possédait les Etablissements Victor, qui ont ensuite déménagé à Lons-le-Saunier, en 1919. A l'activité pipière, il ajouta la fabrication de stylos.

Le fiston, appelé Paul-Emile, avait la bougeotte et ne se voyait pas passer sa vie dans la poussière de bois.

Il écrivait d'ailleurs en 1933:

"Ma vie, c'est le pôle Nord, le pôle Sud, la Polynésie. Je ne vais pas m'assoupir , m'endormir dans un fauteuil roulant, pivotant et basculant, enfermé dans un cagibi de verre, au ronronnement des ébauchoirs, des perceuses, des tours et des polisseuses?"

Pourtant, toute sa vie durant, l'homme des pôles est resté fidèle à la pipe, en tant que fumeur. Une pipe qu'il arborait en toutes circonstances et qui dut être une précieuse compagne lors de ses longues expéditions dans des contrées glacées. Une pipe Victor ?